Crise au sein de l’ANADEC : le président syndical appelle à l’unité et à la cohésion

L’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC) traverse une profonde crise depuis le début de cette année, entraînant la suspension de son directeur général pour une durée de trois mois. Une situation qui impacte le fonctionnement de cette agence publique.

Le 25 mars 2025, le président de l’intersyndicale de l’ANADEC, Charles Mikadi, a exprimé son désaccord avec la démarche de sa vice-présidente, Judith Nkoyi, qui, à travers une sortie médiatique, s’était prononcée sur la suspension de Godefroy Kizaba, directeur général de l’ANADEC.

Selon lui, elle n’était pas mandatée pour réagir sur cette question délicate dans le contexte actuel que traverse cette entreprise publique.

« Nous, membres de la délégation syndicale de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais, condamnons fermement l’initiative de madame Judith Nkoyi, vice-présidente de la délégation syndicale, d’avoir pris position sur la suspension du directeur général. Nous affirmons que Judith Nkoyi s’est alignée sur un autre camp au détriment du nôtre, usant de ruse pour détourner l’opinion sur la situation actuelle de l’ANADEC. Aujourd’hui, Godefroy Kizaba, numéro un de cette entreprise, reste à la tête de l’ANADEC jusqu’à la levée de sa suspension, conformément aux instructions du ministre des Petites et Moyennes Entreprises. Il est du ressort du président syndical de s’exprimer sur cette question, car nous avons été surpris par cette annonce du ministère de tutelle », a déclaré Charles Mikadi, président de l’intersyndicale de l’ANADEC.

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Et d’ajouter : « À l’heure où cet établissement public fait face à de multiples difficultés, notamment des divisions internes entre ses membres, nous, syndicalistes, continuons de tirer la sonnette d’alarme. L’unité et la cohésion sont essentielles pour assurer le bon fonctionnement de cette entité qui contribue au développement de l’entrepreneuriat en RDC. L’heure n’est pas à la division ni aux divergences, mais à la réflexion pour pérenniser la mission de l’ANADEC à travers tout le pays. »

Michel Kabeya