Tatouage
Phénomène tatouage : un empoisonnement retardé pour les usagers
L'imitation de la culture occidentale en Afrique précisément en Afrique des noirs a pour conséquence directe non seulement la perte des valeurs africaines mais aussi la détérioration tragique observée sur le plan sanitaire.
Le phénomène tatouage qui jadis était utilisé par nos aïeux pour des raisons d'identification à un groupement, de nos jours, de nombreux usagers le font pour des raisons d'esthétique ou de représenter une culture ignorant les conséquences néfastes qui en découlent.
Plusieurs études démontrent que le phénomène tatouage est nuisible à la santé de l'homme. Ce dernier se fait empoisonner par manque de connaissance en utilisant des produits toxiques issus du mélange des matières utilisées pour se faire tatouer.
La transmission de la syphilis lors de la pratique de tatouage a été signalée pour la première fois vers 1853. Par la suite, quelques cas et éclosions ont été documentés au cours des années1400. Les sujets développaient des lésions caractéristiques de la syphilis primaire au niveau des sites de tatouage, entre deux à treize semaines après l'application et développaient par la suite la maladie.
Les expositions survenaient à la suite de l’exposition à la salive infectée du tatoueur qui avait des lésions orales syphilitiques. Il arrivait en effet que le tatoueur, tenant l’aiguille à proximité de sa bouche, soufflait à l’intérieur afin d’y retirer les résidus de pigments, humidifiait les aiguilles ou humectait les encres avec sa salive afin de les liquéfier.
Selon une étude faite à l'institut national de santé publique Québécoise , la transmission du VIH à la suite d'un tatouage est théoriquement possible. Les études de seroprevale ont noté la présence d'un tatouage de façon plus fréquente chez des personnes infectées par le VIH que dans la population non infectée.
*Risque associée à la supression d'un tatouage*
Le retrait des tatouages se fait au moyen d'un traitement au laser. L'application de ce traitement provoque une fragmentation des pigments qui génère des produits de décomposition inconnus.
Ben Dibanzilua