RDC : Le FCC dénonce une ''persécution politique'' contre l’ex-président Joseph Kabila

Le Front Commun pour le Congo (FCC) est monté au créneau après l’annonce de possibles poursuites judiciaires contre l’ancien président Joseph Kabila Kabange. Dans un communiqué publié le 3 mai, la plateforme politique dénonce une tentative de “persécution politique” et accuse le pouvoir en place de violer la Constitution.
Le FCC s’insurge contre une injonction émise par le ministre de la Justice à l’attention de la justice militaire, visant à engager des poursuites contre Joseph Kabila, désormais sénateur à vie.
Pour le FCC, cette démarche constitue “une énième tentative de violation des lois de la République”, et rappelle que l’ancien chef de l’État bénéficie d’une immunité garantie par la Constitution, ainsi que par la loi sur le statut des anciens présidents.
Par ailleurs, le FCC affirme que toute action judiciaire contre un ancien président élu doit obligatoirement passer par un vote à la majorité des deux tiers du Parlement, comme le stipule la loi de 2018 encadrant le statut des anciens animateurs des institutions.
Face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire, le FCC lance un appel à la mobilisation générale de ses partisans et du peuple congolais pour “faire barrage à la dictature” et défendre les acquis démocratiques.
“La dictature est un cancer pour toute société humaine”, martèle le communiqué.
Eldad B.