Suivi des accords de Bibwa: Tenue de la première plénière de la Commission interministérielle à Kinshasa

La première plénière de la Commission interministérielle réunissant notamment le ministère de l’Éducation nationale, celui du Budget, des Finances et de la Fonction publique s’est tenue le jeudi 17 avril à Kinshasa. Cette réunion visait à assurer le suivi des recommandations formulées lors des assises de Bibwa en 2024. Les membres de cette commission s’attendent à ce que des solutions concrètes soient apportées aux problèmes liés à la fonction enseignante.
Pour Godefroid Matondo, président et porte-parole de l’intersyndicale de l’Éducation nationale, toutes les revendications seront prises en compte au cours de cette rencontre, qui rassemble toutes les parties prenantes dans le but de redynamiser le secteur éducatif et d’améliorer les conditions de vie du personnel enseignant.
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« Aujourd’hui, il s’agissait de tenir la première plénière depuis la dernière commission paritaire que nous avions organisée à Bibwa en août 2024 avec les membres du gouvernement. La présence de tous les membres était impérative pour suivre de près toutes les recommandations issues de Bibwa. Tous les accords signés avec le gouvernement doivent désormais être mis en œuvre avec rigueur et promptitude. Lors de cette rencontre, nous avons également abordé les moyens à mettre en place de façon permanente pour répondre efficacement aux revendications des enseignants. Je crois fermement que des solutions idoines seront adoptées au cours de cette plénière », a affirmé Godefroid Matondo.
De son côté, le président de la Commission interministérielle a souligné que la prise en compte de la situation des enseignants constitue une priorité majeure pour le gouvernement, car elle est essentielle pour garantir un enseignement de qualité.
« Nous saluons le travail accompli par les ministres, en signant cet arrêté ayant permis la mise en place de cette commission. Cela démontre la volonté du gouvernement de rechercher des solutions concrètes aux problèmes des enseignants. Nous remercions également le Chef de l’État pour avoir pris à cœur la situation des enseignants en RDC. Lorsqu’un enseignant est réellement pris en considération, les élèves en bénéficient par un enseignement de meilleure qualité », a-t-il déclaré.
Alors que le mois d’avril touche à sa fin, cette évaluation arrive à point nommé, au moment où les enseignants attendent toujours une amélioration significative de leurs conditions de travail.
Michel Kabeya