RDC : Joseph Kabila et Félix Tshisekedi à couteau tiré

L'homme de la langue en poche a enfin brisé son Silence. L'ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila a traité son prédécesseur de tyran, Félix Antoine Tshisekesi de tyran, dans une déclaration faite dans un média sud-africain.

Joseph Kabila kabange a largement commenté l'actualité politique et sécuritaire du pays. Abordant la situation dans l'Est, il a accusé l'Afrique du Sud de soutenir ce qu'il qualifie de « régime tyrannique » à Kinshasa.

Pour de nombreux analystes, il s'agit d'une déclaration « hors sujet » qui s'est écartée du débat.

« Le monde observe pour savoir si l'Afrique du Sud, connue pour son humanisme et ses valeurs, continue d'envoyer des troupes en RDC pour soutenir un régime tyrannique et combattre les aspirations du peuple congolais », regrette Joseph Kabila. 

Il a également mis en exergue la nécessité de résoudre la question des groupes armés, tant nationaux qu'étrangers, présents sur le sol congolais. Il a souligné que, contrairement à la perception des autorités de Kinshasa, la crise ne se limite pas aux actions du M23, un groupe qu'il décrit à tort comme étant « anarchiste » et un « proxy d'un État étranger sans revendications légitimes ». Il a insisté sur le fait qu'il ne s'agit pas simplement d'un désaccord entre la RDC et le Rwanda : « Pour restaurer la paix et la stabilité dans l'est du pays, il est crucial de résoudre la question des groupes armés nationaux et étrangers présents sur le sol congolais. »

Axant son intervention sur les intentions déclarées par Félix Tshisekedi de modifier la Constitution, une initiative qu'il considère préoccupante pour l'avenir démocratique de la RDC.

La sortie médiatique de l'autorité morale du PPRD fait preuve d'une opposition manifeste à la gestion actuelle du pays et suscite une réflexion de la part de certains analystes sur l'avenir de la gestion de la respublica ainsi que la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo.

Ben Dibanzilua .