Santé : les congolais sensibilisés par Chari-Congo sur les questions de VIH/SIDA, les IST et d'autres maladies

Le vendredi 14 février, la salle Maiko du ministère de l'Intérieur a servi de cadre pour une table ronde de partage d'expériences des parties prenates au projet des droits de santé sexuelle et reproductive (DSSR) de l'ONG Chari-Congo.
«Il est important de célér le partenariat avec des structures nationales, étatiques et des organisations de la société civile qui ont la vision d'aider les jeunes dans les questions de santé sexuelle et reproductive, surtout chez les adolescents et jeunes», a déclaré Mireille Mutuale, coordonnatrice de l'ONG Action pour le bien-être du Congo.
Pour le Docteur Roger Makwa, cadre de l'ONG Les Ailes du cœur :
« Nous avons partagé beaucoup d'expériences avec les formateurs en rapport avec leur enseignement donné aux parents éducateurs. Mais l'objectif de cette table ronde était d'améliorer notre façon de travailler, de voir comment les formateurs avaient transmis les matières reçues et enfin de voir s'il faut des améliorations».
Par la même occasion, Béatrice Ciala, père éducateur a fait le reportage des difficultés rencontrées sur le terrain :
«Je suis dans ce projet en tant que mère éducatrice. Je suis venu en ce jour restituer ce que j'étais partie faire sur le terrain en sensibilisant nos semblables qui sont encore ignorants sur les IST, le VIH/SIDA, et d'autres matières. Même si en RDC, la question sexuelle reste encore un tabou, nous avons fait le travail qui s'imposait" , at-elle renchéri.
Pour rappel, les IST sont des infections sexuellement transmissibles. Ces infections sont provoquées par des bactéries, des virus ou des parasites.
Les principaux symptômes des IST sont la fièvre, des douleurs dans le bas-ventre, des écoulements anormaux au niveau des organes génitaux, des rougeurs des organes génitaux, des éruptions cutanées, un chancre (petit bouton avec un trou indolore). Mais attention, souvent, les IST n'ont pas de symptômes visibles, c'est-à-dire qu'aucun signe extérieur ne montre la présence de l'infection.
« CHARI-CONGO qui s'inscrit à ses objectifs a voulu organiser cette table ronde qui a pour objectif d'évaluer le projet et de relever dans la mesure du possible les défis ou les besoins qui pourraient constituer l'objet d'un éventuel plaidoyer en une bonne prise en charge par les autorités compétentes des préoccupations des jeunes filles et adolescentes vivant avec handicap », a conclu Maître Josepha Pumbulu, coordonnatrice de CHARI-CONGO.
Elias D. LOKESO