Matete : Les habitants du quartier Dingi Dingi obligés d'abandonner leurs maisons suite à la crue de la rivière N'Djili

Matete : Les habitants du quartier Dingi Dingi obligés d'abandonner leurs maisons suite à la crue de la rivière N'Djili

Le  quartier Dingi Dingi dans la commune de Matete Debonhomme risque de disparaitre complètement avec la crue de la rivière N'Djili qui avance à une vitesse supérieure.
 
Ce dimanche 13 avril 2025, les habitants de l’avenue Sakombi et du quartier Ndanu (Limete) se sont  retrouvés dans l'obligation d'abandonner  leurs maisons  pour échapper à la montée des eaux, qui menace de submerger leurs domiciles. Cette calamité a plongé la population de ce coin de la capitale dans l’incertitude  et l’affliction.


Face à l’impact  de la crue, les riverains abandonnent avec précipitation  leurs domiciles à la recherche  des milieux convenables pour assurer leur survie. 

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Les scènes de panique sont fréquentes alors que les familles rassemblent rapidement leurs affaires les plus essentielles. Les enfants, les personnes âgées et les malades sont particulièrement vulnérables dans cette situation d’urgence. « La situation est devenue ardue pour nous. Le gouvernement n’a pas trouvé de solution. On ne sait pas si la fin du monde s’approche. Nous sommes déjà victimes, et la situation empire », se plaint Myriam Ndongala, habitante de l’avenue Sakombi.

Transport en pirogue

Dans cette zone sinistrée, la pirogue est devenue le seul moyen de transport viable. Les habitants doivent désormais naviguer sur les eaux en crue pour se déplacer. Ce mode de transport, qui était autrefois facturé à 300 francs congolais, a vu son prix exploser, oscillant entre 2 000 et 5 000 francs congolais. Cette augmentation des coûts rend encore plus difficile la situation des populations touchées.

La détresse des populations affectées est exacerbée par les difficultés d’accès aux ressources de base. La montée des eaux a non seulement rendu les habitations inaccessibles, mais a également perturbé l’approvisionnement en nourriture et en eau potable. Les familles éprouvent des difficultés à subvenir à leurs besoins, et les enfants risquent de manquer d’éducation en raison de la fermeture des écoles. 

Au regard de tout ce scénario,la grande responsabilité revient au gouvernement d'agir le plus vite possible Pour Sauver les âmes des sinistrés qui tirent  dores et déjà la sonnette d'alarme.


Ben Dibanzilua