Le professeur Tshiani mérite une place dans cette nouvelle dispensation politique (réflexion du dr Ilunga Kalal)

Le professeur Tshiani mérite une place dans cette nouvelle dispensation politique (réflexion du dr Ilunga Kalal)
Docteur Ilunga Kalala, analyste politique et syndicaliste

Le professeur Noël Tshiani a raison et  propose la conception d'une stratégie de la gestion de la dette intérieure et extérieure du pays et insiste sur le fait que les congolais doivent apprendre à travailler eux-mêmes en lieu et place des étrangers car le génie d'un peuple c'est 1% d'inspiration et 99% de travail. Le congolais ne travaille pas, il préfère nager dans une indolence consubstantielle d'être paresseux avec délice. S'endetter n'est pas un péché car aucun pays ne peut vivre dans une autarcie (les Etats Unis sont trop endettés), il faut s'endetter pour développer le pays et par ricochet le peuple en profitera lorsqu'il sera le bénéficiaire tangible des biens et services dont il a besoin pour son épanouissement intégral.

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J'ai toujours eu mal à la tête quand je vois les ministres de budget, plan, finances et la gouverneure de la banque centrale marteler chaque semaine à la télévision que  les paramètres macroéconomiques sont stables, du bluff... et pourtant le peuple ploie dans un misérabilisme sans précédent. Or il est connu que la stabilité de ces paramètres n'est pas un gage pour le développement durable, un Etat peut bien les maîtriser et demeurer toujours pauvre. Il nous faut des politiques bien ciblées pour prétendre à un quelconque progrès utile et subtile c’est-à-dire que l'Etat doit devenir le pourvoyeur tangible de filets de protection sociale pour la population.

Oui, le professeur Tshiani a raison. Les politiques malthusiennes (l’arrêt volontaire de la production) doivent être proscrites. Il nous faut des volontaristes, les gens avec les projets de société auxquels ils associent la lucidité de leur intelligence et l'ardeur de leur imagination, bref les courageux. Ne dit-on pas qu'une armée et un peuple corrompus ne peuvent jamais devenir les fourriers d'un état de droit?

Le président Tshisekedi ne doit pas rater  l'occasion pendant son second mandat de devenir un président Impopulaire, il doit prendre les mesures fortes, dures pour redresser le mental du congolais, il doit devenir un véritable réformateur pas celui qui se limite aux appels à la raison, à la morale  et aux admonestations, il devra punir les inciviques et mettre en tête que devant la loi il n'y a pas de castes.  L'impunité se nourrit de l'injustice et l'injustice se nourrit d'une justice malade tel est le cas de notre pays actuellement.  A mon humble avis, le professeur Tshiani mérite une place dans cette nouvelle dispensation politique, la RDC profitera de son expertise.

 

Réflexion du docteur Ilunga Kalala, analyste politique