Nuisance sonore à Kinshasa, quel résultat après la mesure judiciaire ?
La majeure partie de la population est affectée par la pollution sonore diurne et nocturne dans la ville de Kinshasa, provenant des bars, terrasses et églises, perturbant le sommeil. Ces bruits génèrent également le manque de concentration, le stress au quotidien et augmentent même le risque des maladies cardiovasculaires.
Le constat reste le même dans la majorité de communes de Kinshasa. Ces lieux produisant des décibels endiablés sont très proches des habitations. Sans scrupule, les responsables des lieux d’ambiance se moquent de la quiétude et du besoin de silence de leur voisinage.
Suite aux nombreuses plaintes de la population concernant la nuisance sonore exagérée dans la capitale, le procureur général de la Cour de Cassation, sous ordre du ministre de la justice, avait instruit vendredi 15 juin, des mesures judiciaires redéfinissant ce secteur pour traquer les auteurs de ces nuisances sonores.
« Nous devons obtenir une ville très calme. Ce calme va nous aider à réfléchir sur le développement de notre capitale », avait souligné Blaise Kilimbalimba, commissaire divisionnaire adjoint et commandant de la police à Kinshasa.
11 jours après cette déclaration, aucune mesure durable n’est mise en pratique. La ville reste bouillante des bruits et la population kinoise y est soumise chaque jour. Ce fléau reste inquiétant et a un impact négatif sur la population. Les nouvelles autorités de la ville devraient régler cette situation car, vieux, jeunes et enfants, personne n'y est échappe.
Anita Muadi