Transports en commun à Kinshasa : Décisions de Daniel Bumba, un cauchemar ou un soulagement?

Transports en commun à Kinshasa :  Décisions de Daniel Bumba,  un cauchemar ou un soulagement?
Crédit photo, Chadrack Katshunga.

La nouvelle grille tarifaire du prix des transports, fixée par le gouvernement provincial de Kinshasa, ne semble pas être respectée par la plupart des conducteurs dans les différents arrêts de bus de la ville-province de Kinshasa, constat fait par Cocorico.cd ce mercredi 22 janvier au rond-point UPN où la rareté de bus occasionne une hausse de prix.

«  Depuis que le gouvernement provincial a fixé nouvellement le prix des transports, nous souffrons. Avant c’était mieux, mais maintenant c’est un calvaire que nous font vivre les chauffeurs de bus communément appelé 207, il nous taxe de prix selon la voie qui leur semble à l’aise » déplore Gloire Kamba

Pour Jean Pambani, « maintenant, pour atteindre le centre ville, c’est trop cher, ces gens nous font souffrir. Le gouvernement ne voit pas que sa décision est en souffrance et que le peuple paye amèrement le prix. De l’UPN à la gare centrale 3000 FC, alors qu'on pouvait tout simplement faire le trajet pour 2000 FC. Au retour, c'est encore pire : si tu as moins de 4000 FC, tu feras le trajet à pied parce que chaque chauffeur fixe le prix à sa façon. Parfois, la course peut aller jusqu'à 5000 FC ou plus».

Pour un chauffeurs conducteur de taxi-bus 207 qui garde son anonymat, « les membres du gouvernement savent que c'est compliqué de baisser le prix du transport actuellement à Kinshasa. D’abord, le plus grand problème, ce sont les embouteillages qui nous prennent non seulement du temps, mais qui gaspillent aussi du carburant. C'est la raison pour laquelle nous faisons des demi-terrains pour en tirer des bénéfices. Il y a aussi ce problème de versement. Sur le terrain, les chauffeurs n’ont plus assez de revenus pour couvrir le montant convenu avec le propriétaire du véhicule», a-t-il déclaré. 

Il sied de rappeler que le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bamba avait tenu une réunion avec toutes les parties prenantes le dimanche dernier, mais les résolutions de cette dernière invisible sur terrain. 

Chadrack Katshunga