RDC- 7e anniversaire de la mort de Thérèse Kapangala: le sursaut national en messe de requiem

RDC- 7e anniversaire de la mort de Thérèse Kapangala: le sursaut national en messe de requiem

7ans depuis que Thérèse Kapangala était abattue par la police à l’entrée de l’église Saint-François de Sales à Kinshasa. Pour commémorer ce triste événement, une messe de requiem en sa mémoire a été organisée à la même paroisse par le Sursaut national autour de sa famille biologique. 

Ados Ndombasi, porte-parole de circonstance, souligne l’importance de la tenue de cette messe qui vise à pérenniser le combat du non-changement constitutionnel.

« Il était important pour nous Sursaut national et la famille de Thérèse Kapangala d’organiser cette messe d’action de grâce en mémoire de Thérèse Kapangala, qui fut tuée ici à la paroisse Saint-François de Sales à Kintambo, le 21 janvier 2018, elle est partie à fleur de l’âge. Thérèse Kapangala est une martyre du non-changement constitutionnel en République démocratique du Congo », a-t-il déclaré.

Le Sursaut national prévoit d’organiser également une messe, le 25 février 2025, en mémoire de Rossy Mukendi.

Par ailleurs, Ados Ndombasi a annoncé les différentes activités prévues pour dire non au changement de la Constitution à Kinshasa, aux différents coins de la République Démocratique du Congo notamment à la diaspora.

« Des meetings sont prévus au Mont Amba, Lukunga mais aussi à la Funa. Et prochainement nous serons aussi à l’intérieur dans les provinces telles que Le Kongo Central, au Grand Bandundu, dans le Grand Équateur, Grand Katanga, Grand Kivu, Grand Kasaï pour dire bien sûr au peuple congolais de protéger cette Constitution. Sursaut national ira aussi animer des conférences de presse à l’extérieur du pays, pour rencontrer la diaspora congolaise qu’elle comprenne l’importance de ce texte sacré qui est la Constitution », a-t-il annoncé.

Pour rappel, Thérèse Kapangala était abattue le 21 janvier 2025, à la paroisse Saint-François de Sales qui avait organisé une manifestation pacifique pour réclamer la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016. Un accord qui devait faciliter l’organisation sans heurts des élections générales en RDC alors que le pays avait raté le délai de novembre 2016 fixé par la Constitution.

Elias D. Lokeso