Il faut apprendre à nos enfants à aimer la terre (Christelle Vuanga)

Il faut apprendre à nos enfants à aimer la terre (Christelle Vuanga)

Jusque tard dans la nuit de ce mardi 11 juin, les députés nationaux sont passés à tour de rôle devant le perchoir de l'Assemblée nationale, pour celles et ceux qui ont souhaité prendre la parole, pour questionner, faire remarquer et relever les insuffisances contenues dans le programme d'actions du gouvernement, après l'exposé solennel de la première ministre Judith Suminwa.

La députée nationale Christelle Vuanga, réélue dans la circonscription électorale de Funa, a interpellé la première ministre et les membres de son gouvernement au sujet du manque de clarté, dans le programme, sur la sécurisation des camps des déplacés.

« En lisant le programme de madame la première ministre, je n'ai pas saisi la politique gouvernementale de la sécurisation de nos compatriotes dans les camps des déplacés. Et même dans cette politique, je voudrais bien savoir : est-ce qu'aujourd'hui on peut nous dire depuis le mois de janvier jusqu'à nos jours, combien y-a-t-il eu de femmes égorgées ? Combien y-a-t-il eu de villages décimés ? » , a demandé l'honorable Christelle Vuanga à la première ministre et son gouvernement.

Dans un tout autre secteur, Christelle Vuanga a appelé le gouvernement à promouvoir l'agriculture en suscitant la passion et l'amour de la terre chez les enfants dès leur plus jeune âge.

« J'aimerais dire que l'agriculture c'est aussi la culture. Avant de travailler la terre, il faut apprendre à l'aimer. C'est aussi une action pour le gouvernement. Il faut apprendre à nos enfants dès le bas âge à aimer l'agriculture. Lorsqu'on lit le programme, on remarque qu'il y a beaucoup de théories, beaucoup d'ateliers et beaucoup de formations mais, on ne doit pas oublier que nos ancêtres nous ont légués des techniques agricoles. Il est inadmissible de constater qu'à l'époque nos ancêtres pouvaient produire du très bon riz à Bumba et aujourd'hui chaque année, nous attendons du riz du Japon, qui est qualitativement inférieur à notre riz », a-t-elle interpellé.

Rappelons que la députée Christelle Vuanga a pris la parole sous l'étiquette du groupe parlementaire Ensemble, le seul de l'opposition pour cette législature.

Eddy Kazadi