Mines : en quête de relance, la MIBA reçoit une maigre quantité d’engins
En quête de relance, la minière de Bakwanga (MIBA) est toujours en attente des fonds nécessaires pour reprendre ses activités. Malgré la volonté affichée par le Chef de l’Etat et ses différents gouvernements, la remise en marche de la MIBA reste en suspens. Plus de 400 millions de dollars américains et plus d’une quarantaine d’engins sont nécessaires pour concrétiser la reprise de ses activités.
Selon une dépêche de l’agence congolaise de presse (ACP), la MIBA a reçu 2 camions bennes, une chargeuse, 2 bus et 5 petits véhicules, livrés dans la ville de Mbuji-Mayi dans la province du Kassaï Oriental, siège social de l’entreprise minière.
« Cette nouvelle acquisition va permettre à notre société de relancer les activités de cette entreprise minière de l’Etat, car rien ne peut marcher sans la production », a dit André Kabanda, administrateur directeur général de la MIBA, rapporte l’ACP.
Si la direction de la MIBA trouve ce geste encourageant, la délégation syndicale est en attente des arriérés des agents mais aussi d’un nombre conséquent d’engins pour concrétiser la reprise des activités.
« La société avait besoin d’une quarantaine d’engins, et n’en a reçu que deux. Le besoin exprimé en termes d’argent est de plus de 400 millions de dollars américains. Attendons voir ce que cela va produire. Les machines réceptionnées seront bientôt présentées aux travailleurs, qui accusent quelques mois d’arriérés de salaire », estime Fébatard Ntumba, président de la délégation syndicale.
Rappelons que lors de son premier mandat, Félix Tshisekedi a promis de faire tout ce qu’il faut pour relancer la MIBA et par ricochet les activités économiques de la province du Kasaï Oriental.
Eddy Kazadi