[Focus de la rédaction] : Il prépare une insurrection, l’AFC c’est Joseph Kabila (Félix Tshisekedi)

[Focus de la rédaction] : Il prépare une insurrection, l’AFC c’est Joseph Kabila (Félix Tshisekedi)

Ce n’est qu’une seule phrase, la seule qui a mentionné l’ancien président de la république et sénateur à vie Joseph Kabila, mais c’est elle, cette phrase qui est la plus partagée, la plus commentée et en vient à résumer presque cette interview que le président de la République Félix Tshisekedi a accordé, ce mardi 6 août dans la soirée à nos confrères de la radio Top Congo depuis Bruxelles en Belgique.

« […] Joseph Kabila n’en parlons pas, il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection, parce que l’AFC, c’est lui », c’est de cette phrase qu’il s’agit. Quelques minutes après la fin de l’interview, elle faisait déjà le tour des réseaux sociaux avec des commentaires qui vont dans tous les sens.

Alors qu’il est interrogé sur la présence de Constant Mutamba dans le gouvernement Judith Suminwa malgré son statut d’opposant, et si cela était un message qu’il reste ouvert à tendre la main à l’opposition, le Chef de l’Etat répond positivement et cite des cas particuliers pour expliquer sa bonne foi et ses contraintes, après une sollicitation des évêques de la CENCO.

« Je ne demande que ça mais, dites-moi, comment vais-je m’y prendre ? J’ai pris l’exemple de 3 opposants et j’ai commencé par Martin Fayulu. Il n’a jamais reconnu les résultats des dernières élections, comment est-ce qu’il acceptera ma main tendue. Moise Katumbi était prêt à faire la même chose. Il l’avait fait mais, grâce à la pression des siens, il a accepté de rentrer dans les institutions mais il reste borderline […] », a-t-il expliqué.

Et il a ajouté, pour le 3e opposant, « Joseph Kabila n’en parlons pas, il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection, parce que l’AFC, c’est lui. Dites-moi, je fais quoi. Je n’avais pas eu de réponse [ndlr les évêques de la CENCO ne m’ont pas répondu]. » 

Pour ne pas parler que des cas à la limite de la radicalité, Félix Tshisekedi a cité et félicité les opposants Adolphe Mozito et Denis Mokwege pour leur comportement républicain.

 

Eddy Kazadi