Le cardinal Fridolin Ambongo devient l’agent publicitaire de l’axe du mal (tribune de Patrick Mpiana Mukinaie)

Le cardinal Fridolin Ambongo devient l’agent publicitaire de l’axe du mal (tribune de Patrick Mpiana Mukinaie)

Les déclarations du cardinal et archevêque de Kinshasa prouve à suffisance que la liberté d’expression évolue en vertu sous le régime de Felix Antoine Tshisekedi, parce que nul n’ignore que le lien entre les mondialistes et le cardinal archevêque de Kinshasa n’est pas à démontrer, un lien établi via les politiques dont le prélat ne cesse de vanter les mérites par le fait qu’ils ont choisi  de faire le jeu de l’ennemi, un jeu dont le boss de l’église catholique de la RDC sait bien jouer par advertance la partition.

Même si le chef de l’Etat, au cours d’une de ses sorties médiatiques, a reconnu la présence des rebelles du M23 à Kinshasa sous l’invitation du ministre Gilbert Kakonde, cela ne pouvait pas faire l’objet des débats mais plutôt à un rapprochement de ce dernier, jadis ministre de l’intérieur, par les amis de la presse pour qu’il nous livre le secret de l’invitation fait à ces fils égarés et supplétifs de RDF,  alors que, le groupe de Nangaa Corneille dont le cardinal a semblé faire l’éloge et invite les paisibles congolais à le rejoindre, prouve à suffisance que le cardinal a une mémoire courte pour se rappeler de  trois choses :

  • Le rapport du Human Rigth Watch, en date du 04 décembre 2017 intitulé : « Mission Spéciale », recrutement des rebelles du M23 pour réprimer les manifestations en République Démocratique du Congo. En marge de cette situation, 62 Congolais ont été tués entre le 19 et 22 décembre 2016 à Kinshasa. La narration du rapport précise que, «  de nombreux combattants du M23 ont été déployés pour faire la guerre à ceux qui voulait menacer le maintien au pouvoir de Kabila ». Aussi, bon nombre des combattants du M23 recrutés ont été renvoyés en Ouganda et au Rwanda à la fin du mois de décembre et au début du mois de janvier 2017. Ces combattants ont été envoyés à Kisangani dans le Nord-Est de la RDC où ils attendaient de suivre une formation, pour les préparer à des « opérations spéciales » futures afin de répondre à toute menace contre le maintien au pouvoir de Kabila.  

Pour la suite,  le cardinal Ambongo peut donc consulter le site internet de Human Right Watch ;

 

  • L’échange à Kigali, entre Moise Katumbi, Mo Ibrahim et Paul Kagame entre le 28 et 29 avril 2018, nous invitons notre prélat à consulter la publication d’Olivier Liffran de Jeune Afrique du 30 avril 2018 ;
  • De l’accord signé par Raymond Tshibanda à l’époque ministre de la république, accord étalé par le professeur Kalele Kabila dans une de ses tribunes. Chose confirmée par la femme de Joseph Kabila au mois en cours en disant que c’est par un stylo que mon mari a fini la guerre.

Les références cités ci-haut prouvent combien, le cardinal pense que le peuple est dupe ou soit c’est lui qui est devenu ami de l’axe du mal jusqu’à se faire agent publicitaire par ignorance des gens qui ne visent que le pillage et la balkanisation de la RDC. 

Je sollicite du prélat de pousser sa curiosité intellectuelle pour déduire que le conflit communautaire à Kisangani avec plus de 5 000 déplacés depuis mars 2023, entre les communautés Mbole et Lengola dans la commune de Lubanga, ne semble pas être le fruit d’un mot d’ordre des éléments cités par Human Rigth Watch dans sa publication du 04/12/2017 et je ne vois pas comment le patron de «  Ensemble pour la République », peut se débarrasser de ses proches amis dont Mo Ibrahim et Paul Kagame en tête. Alors qu’au mois de mai 2023, lors de la messe de la pentecôte, le cardinal Fridolin Ambongo a présenté Moise Katumbi aux chrétiens catholiques de Kinshasa et a demandé à ces derniers de prier pour lui. Outre le rapprochement entre le président de Mazembe et les mondialistes, la phrase prononcée dans une vidéo qui circule où la femme de Kabila étale tout simplement la théorie du complot, avec l’usage du stylo usé par l’ancien ministre des affaires étrangères Raymond Tshibanda.  

Après la dénonciation faite par le secrétaire général de l’UDPS Tshisekedi devant les combattants du parti cher à Etienne Tshisekedi sur l’implication de Kabila Kabange dans la déstabilisation de la RDC, la présentation en date du 05 avril 2024 d’Eric Nkuba alias Malembe, conseiller stratégique de Corneille Nangaa, leader du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC), les déclarations faites par ce fameux Malembe prouvent à suffisance que le SG Kabuya suit l’évolution et de façon méthodique de la vie publique nationale et ne réfléchit que sur le bien-être du peuple congolais face à la machine mise en place par les mondialistes, dont le cardinal Ambongo en fait par défaut l’agent publicitaire dans une période où la république suite au respect des exigences constitutionnelles cherche à asseoir les institutions nouvellement élues pour continuer l’œuvre de la reconstruction et du développement de la RDC fruit d’un programme quinquennal de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec une adhésion populaire de 73,46%.

Je pense que la date du 29 octobre 1996, caractérisée par l’assassinat du prêtre Jésuite congolais dénommé Christopher Munzihirwa Mwene NGabo ne cesse de révolter l’esprit de plus d’un congolais  face à l’occupant rwandais. Je souhaiterai que le cardinal Ambongo puisse demeurer dans la ligne qu’il a lui-même tracée lors de son homélie du 24 février 2024, suite à une messe d’action de grâce en la cathédrale Notre –Dame du Congo à Kinshasa, pour la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

En cette date,  L’archevêque métropolitain de Kinshasa a par cette occasion appelé tous les dirigeants politiques, les partis politiques, qui sont épris de paix à s’unir derrière le chef de l’Etat, pour lutter contre l’ennemi commun qu’est le Rwanda.

C’est, cette attitude que moi, étant un fidèle catholique attend de mon cardinal qui n’est qu’une façon de rappeler aux peuples le vœu de nos aïeux inscrit dans l’hymne nationale.    

 

Patrick Mpiana Mukinaie,

Secrétaire Fédéral, Chef de Département,

En Charge d’Etudes et Planification.

UDPS/Tshisekedi