Sécurité : 300 milles armes à feu marquées en RDC depuis 9 ans

Sécurité : 300 milles armes à feu marquées en RDC depuis 9 ans

La circulation des armes à feu dans un pays occasionne une situation d'insécurité accrue. En République Démocratique du Congo, pays infecté par les conflits armés depuis 30 ans, les efforts sont fournis pour maîtriser la circulation des armes légères et de petit calibre. Ce travail revient à la commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée (CNC-ALPC).

Grâce à cette commission, plus de 300 milles armes ont été marquées et enregistrées, depuis 2015, dans la base de données pour en assurer le parcours.

Ce lundi 8 juillet, sous l’égide du vice-premier ministre en charge de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières s'est tenue la première réunion ministérielle de la CNC-ALPC, au siège de la territoriale à Kinshasa.

Dans son discours de circonstance, le VPM Jacquemain Shabani a noté des avancées significatives dans la gestion des armes à feu sur l'ensemble du pays, tout en mentionnant la contribution néfaste du Rwanda dans la circulation des armes, en coalition avec les terroristes du M23.

« La situation actuelle sur la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, menée par le CNC-ALPC, organe technique du gouvernement, démontre clairement qu'il y a des avancées significatives, suite aux initiatives visant à combattre la mauvaise gestion des stock d'armes et munitions sur toute l'étendue du territoire national.

La République Démocratique du Congo est en proie à la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre sur la quasi-totalité du territoire national, consécutives à l'existence des groupes armées nationaux et étrangers, particulièrement dans la partie Est où le Rwanda apporte son soutien aux terroristes du M23 », a-t-il dit.

Signalons que cette réunion, ayant connu la participation du ministre de la défense nationale et anciens combattants Guy Kabombo Muadiavimta, a également permis au vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières Jacquemain Shabani de comprendre le fonctionnement de ce service.

 

Eddy Kazadi