Football : surpris avant la pause, Vita contraint au nul par Les Aigles du Congo 

L'association sportive Vita club vient de concéder son deuxième match nul, 1-1 face au football club Les Aigles du Congo, en play-offs de la ligue nationale de football (LINAFOOT) ce mercredi 17 avril au stade des Martyrs de Kinshasa. Accroché également au match aller, Vita n'a pas pu faire mieux en manche retour.

La première période a pourtant été largement dominée par l'AS Vita club. Les hommes du coach Abdeslam Ouaddou imposent le tempo avec un pressing haut lors des pertes du ballon. C'est pourtant Les Aigles du Congo qui s'offre la première occasion du match à la 8e minute. Un tir excentré du jeune ailier Matobo Mabalu contraint Farid Ouedraogo à sa première parade du match.

Le premier tir côté Vita est l'œuvre d'Elie Mpanzu à la 12e minute sur coup franc, après une faute obtenue par Jonathan Kika, titularisé à la place de Platini Mpiana Mozizi. Sans mettre le turbo, les verts et noirs dominent largement cette première période, juste avant de se faire surprendre dans le temps additionnel.

45e minute + 1. Sur un ballon apparemment perdu, Matobo Mubalu fait l'effort, récupère le ballon et adresse un centre millimétré, Kayembe Mujanayi coupe la trajectoire pour battre le portier de Vita.

Les 15 minutes de pause n'ont pas permis au capitaine Issama Mpeko et ses coéquipiers de se remobiliser pour revenir au score. Avec un bloc compact en défense, les samouraïs parviennent à contenir les frêles attaques de l'association sportive Vita club manquant de conviction.

C'est finalement grâce à Séraphin Kalonji, entré à la pause à la place de Glèlé que Vita a la vie sauve. Le défenseur central reprend magnifique de la tête la ballon sur un corner à la 90e minute + 1. Tête imparable pour le gardien des samouraïs, Mubobo Israël. A la suite du but, requinqués les vclubiens poussent sur l'accélérateur et manquent de peu de marquer le nzombo le soir. C'est un match nul qui n'arrange nullement les deux équipes, les empêchant d'accrocher le podium.

Eddy Kazadi