Intrusion armée au Palais de la nation : le gouvernement apaise

Intrusion armée au Palais de la nation : le gouvernement apaise
[Photo d'illustration] conseil des ministres

Après l’intrusion armée aux petites du dimanche au Palais de la nation, bureau du Chef de l’Etat et l’un des symboles du pouvoir, par des assaillants conduits par Christian Malanga, ancien des forces armées congolaises, mort au cours des affrontements à la suite de cette attaque, le gouvernement de la RDC apaise la population.

A travers un communiqué de presse signé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, le gouvernement rassure l’opinion du contrôle de la situation, du renforcement de la sécurité, de l’ouverture et la poursuite des enquêtes et salue l’intervention des forces de défense et de sécurité.

« Le gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des institutions du pays qui s’est manifestée, aux petites heures de de ce dimanche 19 mai 2024, par une attaque du Palais de la nation, siège du bureau du président de la république, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et comptant plusieurs nationalités […]

Le gouvernement de la république salue la prompte réaction de nos forces de défense et de sécurité qui ont déjoué cette aventure hasardeuse et mis en déroute ces assaillants.

En attendant les résultats des enquêtes en cours, le gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale que les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des institutions, des officiels et celles de la ville de Kinshasa », est-il écrit dans le communiqué publié dans la soirée du dimanche.

Signalons qu’avant de se retrouver au Palais de la nation, Christian Malanga et ses hommes avaient préalablement attaqué la résidence privée de Vital Kamerhe. Plusieurs questions restent posées sur la facilité avec laquelle les assaillants, après près d’une d’échange de tirs chez Kamerhe, ont pu se retrancher au bureau du président de la république et l’occuper plusieurs minutes en diffusant des images en direct sur les réseaux sociaux.

 

Eddy Kazadi