Procès Malanga et consort : une cinquantaine de prévenus, les congolais en quête de réponses

Si le début du premier mandat de Félix Tshisekedi a été ponctué par le procès de 100 resté célèbre, son deuxième quinquennat n'aura rien à lui envier, en termes d'ampleur et d'importance avec le procès contre Christian Malanga et ses hommes, à la suite du coup d'Etat mal orchestré et manqué du 19 mai à la résidence de Vital Kamerhe et au Palais de la nation.
Ce vendredi 7 juin va débuter, devant le tribunal militaire de Kinshasa Gombe, à la prison de Ndolo, le procès dans l'affaire du coup d'Etat manqué, organisé par Christian Malanga, son fils et une cinquantaine de d'individus congolais et étrangers.
Le leader du mouvement, mort au cours des affrontements, et son équipe, un total de 53 personnes sont poursuivis pour des faits d'attentat, terrorisme, détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Après ces événements, les congolais sont en quête de réponses pour savoir ce qu'il s'est réellement passé : qui sont les commanditaires, qui sont les financiers, qui sont les complices internes, comment les assaillants ont-ils pu entrer aussi facilement au Palais de la nation mais aussi, pourquoi avoir attaqué la résidence de Vital Kamerhe et quelle était réellement le plan.
Le procès étant public, peut-être même télévisé, les congolais auront certainement les réponses aux questions qu'ils se posent depuis le matin du 19 mai.
Eddy Kazadi