Tshisekedi - Kamerhe : l'idylle parfaite ?

Tshisekedi - Kamerhe : l'idylle parfaite ?
Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe en audience à la présidence de la république après les primaires de l'USN pour l'assemblée nationale

- Monsieur le président de l'Assemblée nationale, félicitations !

- Mes respects excellence et merci pour tout

- Félicitations

- Aujourd'hui est un grand jour, loyauté réitérée

C'est par cet échange chaleureux qu'a débuté la rencontre entre le président de la république Félix Tshisekedi et son visiteur Vital Kamerhe, tard dans la nuit de ce mardi à la présidence de la république, juste après la fin des primaires de l'Union sacrée de la nation au palais du peuple. Fraîchement choisi par ses collègues députés de l'Union sacrée, Vital Kamerhe a reçu la bénédiction du Chef de l'Etat.

Cette étape des primaires était une idée insufflée par le Chef de l'Etat pour éviter de favoriser l'un des trois prétendants, et aussi pour instaurer la démocratie déjà à partir de son camp politique.

« C'était à la demande du président de la république parce que nous étions trois candidats. Et le président a voulu qu'on applique la démocratie parce qu'il ne voulait pas avoir des préférences pour l'un ou l'autre candidat », a dit Vital Kamerhe, à la fin de son audience.

Il a ensuite étalé ce qu'il compte faire à la chambre basse du parlement, apportant de multiples changements pour redorer l'image de cette institution.

« Je voudrai rassurer tout le monde que nous allons faire en sorte de redorer l'image de l'Assemblée nationale et du député national. Nous allons faire en sorte que la séparation de pouvoir soit une réalité. Nous allons pousser la première ministre et les ministres à remplir leurs assignations contenues dans le programme du gouvernement. Le contrôle parlementaire sera de rigueur. Nous allons faire en sorte que les cris de détresse de notre population profonde soient relayés dans le débat à l'Assemblée nationale », a-t-il dit.

Rappelons que Vital Kamerhe a remercié ses concurrents aux primaires Bahati Lukwebo et Christophe Mboso, estimant qu'ils ont gagné ensemble, dans un combat loyal et la démocratique.

 

Eddy Kazadi