Assemblée nationale : les premiers mots de Vital Kamerhe après sa prise de fonction

Le nouveau président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe a été installé à son fauteuil, de même que tous les membres du bureau définitif après leur élection intervenue dans la nuit du mercredi au jeudi 23 mai.

Après sa prise de fonction, notamment par la remise du marteau de commande de la part de Christophe Mboso ancien président du bureau d'âge et désormais deuxième vice-président, Vital Kamerhe a prononcé un discours pour marquer la passation du flambeau.

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Dans son tout premier speech, il a exhorté les députés nationaux à un travail acharné et coordonné pour permettre à la chambre basse du parlement de jouer sa partition  dans le bon fonctionnement des institutions, en relevant les défis énormes liés à cette nouvelle législature.

« Honorables députés, que cette législature soit celle de la stabilité institutionnelle. Qu'elle soit celle des réformes pertinentes et courageuses. Qu'elle soit celle de la compétence dans le contrôle parlementaire, mais aussi celle de l'équité et de la justice. Nous ne pouvons y parvenir qu'en travaillant en équipe et dans la discipline, en respectant l'heure du travail, en ayant une régularité dans le contrôle parlementaire et dans la production législative. C'est au prix de cette discipline, qui n'aliénera ni votre liberté, ni votre esprit d'initiative, que nous serons en mesure d'assurer la cohérence du travail parlementaire et d'aborder les défis de cette législature », a dit Vital Kamerhe nouveau speaker de la chambre basse du parlement à la plénière.

Il a en outre encouragé les députés nationaux à s'investir dans la diplomatie parlementaire sur le plan régional et international pour œuvrer au retour de la paix en République Démocratique du Congo, notamment dans sa partie Est. A propos de la guerre d'agression que subit le pays particulièrement sous l'égide du Rwanda, le président de l'Assemblée nationale a fait respecter une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes de cette guerre.

Eddy Kazadi