Auteur d'un bilan très mitigé au ministère des sports, Kabulo cherche à régler ses comptes sur le dos du ministère des finances
D'aucuns n'ignorent que le bilan de l'actuel ministre des sports Claude François Kabulo Muana Kabulo est catastrophique. L'ancien journaliste sportif à la RTNC qui a excellé dans des critiques pendant ses interventions lorsqu'il avait son temps d'antenne sur la chaîne nationale avait oublié que la critique était aisée et que l'art était difficile.
Arrivé par accident de parcours à la tête du ministère des sports dans le gouvernement Sama Lukonde II, Kabulo n'a fait que commettre des bourdes et retourner en arrière l'évolution du sport congolais. Plusieurs disciplines ont du mal à se développer durant son mandat même là où ses prédécesseurs avaient déjà posé les bases pour le redécollage du sport. Tenez, aussitôt nommé, l'ancien journaliste sportif de la RTNC a offert une aubaine à sa famille en nommant aux différents postes ses fils, filles, beau-frères, beau-fils cousins, etc. s'en foutant ainsi aux objectifs pour lesquels il a été porté à ce poste.
Le développement du sport n'étant pas dans son agenda, il a profité de son passage pour bloquer le déroulement du championnat notamment avec la fermeture à répétition des installations sportives, les arrêts intempestifs des championnats du football et des autres disciplines. Le conflit avec les présidents des fédérations et consorts. Mauvais traitement de la presse et même les membres de son cabinet.
A l'horizon de la formation du gouvernement Judith Tuluka I en gestation, l'homme dont le bilan se résume par les concerts des musiciens et campagnes d'évangélisation aux stades, dans son rêve le plus utopique espère être reconduit à la tête de ce ministère cherche des boucs-émissaires pour justifier son échec.
Incapable de défendre son bilan largement négatif, Kabulo se crée une armée numérique faible d'ailleurs pour chercher à régler des comptes à des innocents sur les réseaux sociaux.
Sa cible reste le ministère des finances qu'il accuse injustement via son armée numérique déjà démantelée d'être à la base du blocage. Il a oublié ses différentes bourdes tant décriées par l'opinion sportive.
La meilleure façon de défendre son bilan c'est mettre en exergue les réalisations qui resteront indélébiles dans les mémoires des sportifs que rester dans les officines vouées à l'échec.
Tribune de Jean Nkadia