EPST-IGF: le conflit Tony Mwaba et Alingete refait surface
Le Cabinet du Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a été l'objet d'un scandale signé, une fois de plus par l'Inspection Générale des Finances que dirige Monsieur Jules Alingete.
En effet, trois Inspecteurs sous la conduite de Monsieur l'Inspecteur Général des Finances Kapuku Tshipepele ont fait une irruption scandaleuse d'abord au bureau du comptable de la Direction Nationale de Contrôle et de Préparation de la Paie, la Maîtrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Établissements scolaires (DINACOPE) pour procéder au contrôle. Objet de la mission:"Contrôler la gestion des fonds mis à la disposition de la DINACOPE dans le cadre du fonctionnement des écoles et de la prime de la gratuité ; contrôler la perception et la gestion de différents frais de participation des finalistes à l'Examen d'Etat; et, enfin, enquêter et établir les responsabilités sur les irrégularités constatées. Durée de mission 180 jours, soit six mois. L'ordre de mission est signé par l'IGF, Chef de service, Monsieur Jules Alingete.
A peine arrivés, les trois inspecteurs ont procédé à la confiscation des biens privés du comptable qu'ils ont menacé, prenant une somme de 1300$ et 200€, ainsi que tous les chéquiers par devers lui.
Ils lui ont intimé l'ordre de ne plus effectuer une quelconque dépense durant cette période sans leur autorisation.
Après l'avoir ainsi neutralisé par une terreur incalcul, ils se feront recevoir par le Directeur National de la DINACOPE, Monsieur Papy Mangombe, pour aller au-delà de leur mission voulant contrôler les frais de fonctionnement de ce service, avant de se faire rabrouer par ce dernier qui leur a indiqué qu'au sein de son service, ils ne manipulent pas l'argent. Son service ne se limite qu'à l'élaboration des états de sommes, les listings qui sont ensuite envoyés aux Ministères des budget et finances pour liquidation. Même en ce qui concerne les frais des fonctionnement des établissements scolaires et la prime de gratuité, c'est l'Ordonnateur Délégué du Gouvernement qui met à la disposition des banques qui paient à leurs tours aux écoles et enseignants. S'il faut procéder au contrôle, c'est aux banques ainsi qu'aux établissements scolaires. Ce qui n'est pas le cas.
Sur place, le Directeur National, Chef de Service leur a fait observer que la Banque Caritas, actuel IFOD a détourné les frais de fonctionnement et les salaires des enseignants zones éducationtionnelles par elle prises en charge et que les enseignants accusent les arriérés et peuvent aller en grève. C'est une colossale somme de 21 Milliardaire de Francs congolais que la Caritas a détournés, mettant en péril l'année scolaire.
Ils répondent que cela n'est pas leur affaire.
À la demande d'aller voir le Ministre Tony Mwaba alerté par ce scandale et qui venait d'arriver au Cabinet, ils ont répondu avec arrogance qu'ils dépendent de la présidence et non du Ministre. Ce qui a conduit le Ministre à les aborder avant que les agents du Parquet ne soient invités pour venir constater les faits et les amener, ensemble avec le comptable pour être entendus.
Cette descente brutale s'effectue en ce moment après que le Ministre Tony Mwaba ait été informé depuis le week-end que des réunions se tiennent pour pour saper son image pour qu'il ne soit plus reconduit. Ce qui vient donc de se réaliser avec cette mission dont l'urgence et l nécessité ne peuvent se justifier.
Il sied de rappeler que depuis 4 ans, l'IGF Jules Alingete a fait bloquer la paie des intervenants dans l'organisation de l'Examen National de Fin d'Études Primaires. Jusqu'à ce jour, les enseignants et les Inspecteurs menacent toujours de saboter les évaluations certificatives. Il a fallu un management du Ministre Tony Mwaba pour contourner cette situation. C'est ce qu'il compte faire encore en cette période pour saper l'honneur du Ministre Tony Mwaba Kazadi. Et pourtant, nul n'ignore les efforts fournis par le professeur Tony Mwaba Kazadi pour retrouver la régularité de l'année scolaire dont la rentrée a été apaisée les deux dernières années scolaires et dans le respect des délais ordinaires et ce, après 18 ans.
L'IGF veut en effet, déstabiliser l'année scolaire alors que la gratuité de l'enseignement primaire dans les établissement scolaires publics a été le cheval de bataille de la campagne du Chef de l'Etat et de tous les candidats députés nationaux et provinciaux.