Procès coup d'état manqué : le ministère public requiert la peine de mort contre les accusés
Ce mardi 27 août, dans le cadre du procès contre le coup d'état manqué du 19 mai dernier au palais de la nation et à la résidence de Vital Kamerhe, le ministère public a requis la peine de mort contre les accusés, à l'exception d'un seul atteint de troubles psychologiques.
En audience foraine à la prison militaire de Ndolo, devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe, le lieutenant-colonel Radjabu au nom du ministère public a demandé la condamnation des 50 prévenus à la peine capitale pour attentat, terrorisme, tentative d'assassinat, association de malfaiteurs et meurtre. Seul le prévenu Alain Tikimo y est exclu, en raison de ses troubles psychologiques.
En outre, le ministère public demande au tribunal de prononcer la sentence de confiscation de tous les objets utilisés par les accusés pour commettre leur forfait, au profit de l'Etat congolais.
Pour rappel, dans la nuit du 18 au 19 mai 2024, un groupe d'assaillants conduit par Christian Malanga, tué à la suite de l'intervention des Forces armées de la République Démocratique du Congo, a fait une tentative de coup d'état, attaquant la résidence de Vital Kamerhe et le palais de la nation.
Eddy Kazadi