« Le gouvernement de la République appelle toutes nations civilisées, éprises de paix et de justice, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à prendre des mesures politiques, économiques et judiciaires sévères à l’encontre du Rwanda et de ses dirigeants, dont les troupes opérant en République Démocratique du Congo ciblent aussi les casques bleus et les infrastructures de la MONUSCO qui sont des faits constitutifs de crimes de guerre », c’est ainsi qu’a réagi la RDC au rapport du groupe d’experts des Nations Unies, à travers un communiqué de presse du porte-parole du gouvernement.

Le gouvernement congolais n’est guère étonné des révélations contenues dans le rapport du groupe d’experts, notamment sur la présence de plus de 4.000 militaires de l’armée rwandaise sur le sol congolais qui commandent et dirigent les opérations des terroristes du M23, au vu de leur nombre largement supérieur.

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Cette guerre d’agression, renseigne la même source, n’a que des fins économiques. Des faits mis en évidence par le rapport du groupe d’experts de l’ONU, attestant du pillage des ressources minières et forestières de la RDC au profit, principalement du Rwanda.

Kinshasa prend acte de ce rapport et espère que ce dernier va davantage pousser la communauté internationale à prendre des mesures plus coercitives à l’égard du Rwanda, maître d’œuvre et acteur principal de l’instabilité à l’Est du Congo.

Eddy Kazadi