Repêchage de Samy Badibanga par la Cour Constitutionnelle, ça sent la corruption à des milliers de kilomètres
L'affaire a fait parler dès le jour des décisions de la Cour Constitutionnelle. Olivier Kazadi Nsendula, un jeune dignement élu député national dans la circonscription électorale de Katanda se fait invalider par la Cour Constitutionnelle en faveur de monsieur Samy Badibanga Ntita, ancien premier ministre que la population de Katanda ne reconnaît aucunement avoir voté.
Ce jeudi 14, mars, une déclaration du mouvement des lanceurs d'alerte contre la corruption dans l'appareil judiciaire (MLACJ), structure spécialisée dans la dénonciation des cas de corruption dans la sphère judiciaire au pays, après enquête, a relevé plusieurs cas de pots de vin reçus par certains juges de la Cour Constitutionnelle pour rendre des faux arrêts en faveur de certains candidats.
De ce nombre figure l'ancien premier ministre Samy Badibanga qui, selon MLACJ, a déboursé pas moins de 800 mille dollars USD pour s'offrir un seuil préfabriqué et un siège, en réalisant un hold-up à ciel ouvert contre la jeunesse congolaise que représente Olivier Kazadi dans sa dignité et sa bonne moralité.
Comme preuve d'un coup ignoble mal organisé, les avocats conseil d'Olivier Kazadi, qui mérite le nom honorable, ne savent pas retrouver les traces du dossier de leur client au greffe de la Cour Constitutionnelle. Il y a anguille sous roche.
Pour ramener la quiétude sociale à Katanda où Samy Badibanga est fortement contesté après son miracle de la Cour Constitutionnelle, il faut revenir sur le droit en laissant l'élu de Katanda, le seul et l'unique, Olivier Kazadi représenter ses électeurs.
Monsieur le Journaliste