Assemblée nationale : ces ogres politiques passés par la case repêchage de la Cour Constitutionnelle
La Cour Constitutionnelle a rendu ses arrêts et, "final full stop" comme dirait un anglophone. Les uns pleurent et se plaignent, les autres rient et jubilent. Parmi les jubilateurs, l'on retrouve quelques noms bien connus de la scène politique congolaise.
Ils ont été premier ministre, ministres ou sénateurs sous l'épopée "Shina Rambo" ou dans le gouvernement Sama Lukonde. Tous sont membres de l'union sacrée de la nation du Chef de l'Etat.
Ils viennent de passer par la case de repêchage de la Cour Constitutionnelle pour rejoindre les fauteuils très sélects de 500 députés nationaux locateurs de la chambre basse du parlement pour les 5 prochaines années.
Parmi ces ogres figurent Samy Badibanga Ngita, ancien premier ministre, sénateur et premier vice-président de la chambre haute, Adèle Kayinda d’Etat en charge du portefeuille, José Mpanda ministre sortant d'agriculture et Alexis Gisaro ministre des ITPR. Il y a aussi Claude Nyamugabo, Gilbert Kankhonde et Modero Nsimba, tous ministres, anciens ou sortants. Ils ont tous été non proclamés par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Avec ce parcours via la Cour Constitutionnelle pour parler au nom du peuple, plusieurs personnes y voient cela d'un mauvais œil. Un candidat en particulier a été pointé du doigt par quelques journalistes et politiques pour une supposée somme de 400 mille dollars américains remis à l'un des juges de la Cour Constitutionnelle pour s'offrir ses faveurs.
Bonne chance et courage selon que... embarqués ou débarqués.
Eddy Kazadi