Les policiers qui ne sont pas en service ne doivent pas porter d'armes (Blaise Kilimbalimba)
La police nationale congolaise va en guerre contre la nuisance sonore, les marchés pirates et d'autres maux qui entravent la quiétude de la population kinoise. Le commissaire divisionnaire adjoint, le général Blaise Kilimbalimba a rappelé ses instructions au cours d'une causerie avec les commandants de la ville, après le petit remaniement effectué au sein de la police nationale.
« Il ya eu une mise en place partielle et l'objectif de celle-ci devrait être bien assimilée et bien comprise par les uns et les autres. L'objectif est d'avoir des résultats sur terrain. Avoir une police qui répond aux besoins de la population. C'est ainsi que nous avons pris notre temps, dans le cadre de la formation continue, de rappeler toutes les instructions qui ont été données afin de restaurer l'autorité de l'Etat. Il s'agit entre autres de la lutte contre la nuisance sonore et les marchés pirates », a dit le général Blaise Kilimbalimba.
Le patron de la police nationale congolaise dans la ville de Kinshasa a également rappelé les instructions fermes en ce qui concernent les flâneries récurrentes des hommes à l'uniforme bleu, sans mission, avec les équipements de la police, notamment les armes à feu, a choisi qui occasionne les tracasseries.
« Nous avons également demandé aux policiers qui ne sont pas en service de rester dans les casernes et de ne pas toucher aux équipements spécifiques de la police comme les armes. Nous avons insisté là-dessus. Les commandants ont bien reçu la mission et s'appliquent à ma satisfaction. Quand vous voyez les patrouilles mixtes qui s'organisent, quand vous voyez certains quartiers qui faisaient grand bruit devenir calmes, il y a de quoi dire que bon nombre de commandants ont assimilé la matière », a-t-il ajouté.
Rappelons que le général Blaise Kilimbalimba a fait de la lutte contre la criminalité urbaine communément appelé kuluna et les embouteillages son cheval de bataille pour rendre à la population kinoise sa quiétude.
Eddy Kazadi