Modification de la constitution : l'ACAJ est d'accord, mais sous quelques conditions 

Modification de la constitution : l'ACAJ est d'accord, mais sous quelques conditions 

La question du changement de la constitution de février 2006 ou sa modification a fortement alimenté les débats il y a quelques mois, à la suite d'une réponse du président de la République Félix Tshisekedi au cours d'une interview accordée à la presse étrangère.

Après la clarification du Chef de l'Etat sur la modification et non le changement, le débat n'est pas totalement clos. Ce vendredi 16 août à travers un tweet, l'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) a relancé ce débat en se montrant favorable à une modification de la constitution, mais uniquement celle qui va donner, notamment l'habilité aux ONGs de saisir la justice au nom des victimes des violations des droits de l'homme, en touchant quelques dispositions constitutionnelles.

« Modification de la constitution de 2006, l’ACAJ ne soutiendra que celle devant viser la modification des articles (1) 37 en vue d’habiliter les ONG spécialisées à saisir, au nom et pour le compte des victimes des violations des droits de l’homme, directement la justice ; et 152 pour faire figurer les représentants desdites ONGs et du secteur privé parmi les membres du conseil supérieur de la magistrature. Il est temps de mettre fin à la présence exclusive des magistrats, car n’ayant contribué ni à la performance, ni la qualité de la justice, 18 ans après la promulgation de ladite constitution », rapporte le tweet de l'ACAJ de Georges Kapiamba.

Si dans le camp du pouvoir une modification de la constitution ou carrément son changement est possible, dans le camp de l'opposition, une telle démarche est inenvisageable.

Eddy Kazadi